ver www.becaschile.cl
1. Bourse de Post-Doctorat :
Bourse ouverte à tous les domaines, cependant Becas Chile évaluera positivement les candidatures s’inscrivants dans les domaines prioritaires pour le Chili*.
Durée minimum de la bourse : 6 mois
Durée maximum de la bourse : 24 mois (bourse renouvelée annuellement à compter de l’arrivée du Post-Doctorant, selon la progression et les résultats de la recherche effectuée par le boursier.)
Date limite de candidature : 29 Octobre 2009
Bases Post-Doctorado 2009
*Domaines prioritaires :
- D’intérêt économique pour le Chili : secteur minier, aquaculture, alimentation, tourisme, services globaux.
- D’intérêt social : éducation, santé, logement, sécurité publique et politiques publiques.
- Plates-formes transversales : énergie, environnement, technologie de l’information et de la communication (TICs), biotechnologie
2. Bourse de Thèse en Cotutelle :
Bourse ouverte aux étudiants de programmes doctoraux d’universités nationales accréditées par la Commission Nationale d’Accréditation (CNA-Chile), pour tous les domaines sans exception.
Durée minimum de la bourse : 10 mois
Durée maximum de la bourse : 24 mois (bourse renouvelée annuellement à compter de l’arrivée du boursier dans le programme de Doctorat en cotutelle, selon la progression et les résultats académiques obtenus par les étudiants.)
Date limite de candidature : 22 Octobre 2009
Bases Cotutelas2009
3. Bourse de Stage de Doctorat :
Bourse destinée aux étudiants de programmes doctoraux d’universités chiliennes accréditées par la CNA-Chile, ayant un projet de thèse et/ou un examen de qualification validé au moment de postuler, dans tous les domaines sans exception.
Durée minimum de la bourse : 3 mois
Durée maximum de la bourse : 10 mois
Date limite de candidature : 22 Octobre 2009
Bases Pasantías Doctorales 2009
miércoles, 26 de agosto de 2009
viernes, 21 de agosto de 2009
Seminario: Sentando más actores a la mesa
Con el objetivo de debatir sobre los desafíos de la construcción de la gobernanza democrática a escala regional y recogiendo las propuestas del informe “Territorial Review” entregado recientemente por la OCDE, tenemos el agrado de invitarte al seminario “Sentando más actores a la mesa” que se realizará el martes 25 de agosto, de 8:30 a 14:00 horas en Auditorio Facultad de Derecho UDP, 1° piso, República 105.
Esta actividad es organizada por el Instituto de Políticas Públicas Expansiva UDP, el Programa Ciudadanía y Gestión Pública de la Universidad de Los Lagos, con el patrocinio de la Subsecretaría de Desarrollo Regional. En ella se presentarán los avances del estudio “Articulación y Actores para la Descentralización en Tres Regiones de Chile”, en torno al cual se discutirá sobre cómo producir los bienes públicos para dar continuidad al desarrollo de Chile integrando al ámbito regional.
Fecha:
martes 25 de agosto
Hora:
8:30 a 14:00
Lugar:
Auditorio Facultad de Derecho UDP, 1° piso, República 105
Inscripciones:
patricia.vera@expansivaudp.cl o 676 2805
Seminario Sentando más actores a la mesa
miércoles, 19 de agosto de 2009
Publicacion de Gabriel Salazar: "Mercaderes, empresarios y capitalistas (Chile, siglo XIX)"
Un articulo, escrito por Carolina Benavente Morales en el sitio www.elciudadano.cl, sobre el lanzamiento del nuevo libro de Gabriel Salazar "Mercaderes, empresarios y capitalistas (Chile, siglo XIX)".
http://www.elciudadano.cl/2009/08/18/%C2%BFes-el-marxismo-es-un-capitalismo-acerca-del-lanzamiento-del-nuevo-libro-de-gabriel-salazar/
http://www.elciudadano.cl/2009/08/18/%C2%BFes-el-marxismo-es-un-capitalismo-acerca-del-lanzamiento-del-nuevo-libro-de-gabriel-salazar/
Call for Papers: Revista Latina Hoy n°57 (abril 2011)
"Hacia un análisis histórico y comparado de América Latina"
Call for Papers_Revista Latina Hoy
Call for Papers_Revista Latina Hoy
Texto Fabien Le Bonniec, doctorant
El presente texto fue presentado en la sesion de mayo 2009 del Gresch en Paris. El texto esta en español. A continuacion esta el resumen en francés y para aquellos interesados en obtener el texto en francés, nos pueden dejar un mensaje.
La territorialité mapuche à l’épreuve de l’ethnographie et de la micro-histoire. Fabien Le Bonniec. Doctorant (IRIS – Laboratoire de Déclassement Comparé)
L’Amérique Latine connaît depuis quelques décennies un renouveau politique et culturel autochtone, s’illustrant de différentes façons, selon les pays, mais ayant comme conséquence commune dans la plupart d’entre eux, la revendication et la reconfiguration de « territoires indigènes ». Au Chili, les Mapuche, peuple indigène le plus important du pays puisque comptant plus de 600.000 personnes, soit 5% de la population selon le dernier recensement (2002), ont été le fer de lance de cette lutte pour leur reconnaissance et la « récupération de leur territoire ». Leur mobilisation publique depuis la fin de la dictature a provoqué une réaction forte de la part de l’Etat qui n’a pas hésité à mener une persécution juridico-policière contre ses leaders et à instaurer un « état d’exception » dans le sud du pays. Parallèlement, ce même Etat chilien, dans le cadre de la transition démocratique et de réformes incitées par des organismes internationaux, a mis en place, depuis 1993 diverses politiques publiques destinées à promouvoir les cultures indigènes et le rachat des terres revendiquées par les communautés. On a ainsi vu émerger divers régimes de territorialités dans le sud du Chili variant entre différents discours, représentations et pratiques hégémoniques qui pour la plupart ne sont pas nouveaux : le territoire que l’on appelle encore à pacifier et à intégrer au reste du pays et où l’on applique des lois spéciales ; celui regorgeant de ressources naturelles exploitées principalement par les entreprises forestières, hydroélectriques et touristiques ; celui où vivent les communautés les plus marginales et les plus pauvres du pays qu’il faut « développer avec identité »…
Afin de se libérer de ces représentations hégémoniques, organisations et communautés arborent aujourd’hui leurs « propres » catégories territoriales qui tendent à déconstruire les frontières régionales et nationales et surtout à instaurer un nouveau rapport au territoire et à l’histoire. C’est à ce « processus de reconstruction de la territorialité mapuche de 1884 à nos jours » que je me suis intéressé dans mon travail de thèse. J’essaierai de montrer en quoi une perspective à partir d’une ethnographie multi-située et d’une micro-histoire contribue à renouveler la littérature déjà conséquente traitant de la territorialité mapuche. Plus encore, la réflexivité qu’impliquent ces deux approches invite à revisiter certaines théories sur le sujet. Face à des catégories territoriales souvent revendiquées par les Mapuche sous la forme d’entités anhistoriques et essentialistes, l’ethnographie et la micro-histoire offrent la possibilité de les aborder dans leurs contextes d’élaboration, d’énonciation et d’émergences, et ainsi d’en faire une généalogie. Alors que certaines approches ont tendance à reléguer ces phénomènes à des identités stratégiques ou des inventions contemporaines, et s’intéressent plus à leur forme qu’à leurs contextes et aux différents acteurs pris dans ces situations, le recours à l’ethnographie et à la micro-histoire permet de les appréhender comme des processus complexes de « coproduction » de la territorialité auxquels participent autant les agents de l’Etat, d’ONG que les Mapuche. Ces perspectives offrent surtout la possibilité de collecter et de s’intéresser à d’autres sources d’informations, notamment celles produites lors d’ « événements », de débats, de conflits, de « conversions » et de querelles, me faisant prendre conscience qu’il était souvent plus riche d’étudier les variabilités, l’instabilité, les tensions et controverses plutôt que les discours préétablis et entendus.
Para leer el texto en version integral:
Etnografiar El Territorio_f Le_bonniec
La territorialité mapuche à l’épreuve de l’ethnographie et de la micro-histoire. Fabien Le Bonniec. Doctorant (IRIS – Laboratoire de Déclassement Comparé)
L’Amérique Latine connaît depuis quelques décennies un renouveau politique et culturel autochtone, s’illustrant de différentes façons, selon les pays, mais ayant comme conséquence commune dans la plupart d’entre eux, la revendication et la reconfiguration de « territoires indigènes ». Au Chili, les Mapuche, peuple indigène le plus important du pays puisque comptant plus de 600.000 personnes, soit 5% de la population selon le dernier recensement (2002), ont été le fer de lance de cette lutte pour leur reconnaissance et la « récupération de leur territoire ». Leur mobilisation publique depuis la fin de la dictature a provoqué une réaction forte de la part de l’Etat qui n’a pas hésité à mener une persécution juridico-policière contre ses leaders et à instaurer un « état d’exception » dans le sud du pays. Parallèlement, ce même Etat chilien, dans le cadre de la transition démocratique et de réformes incitées par des organismes internationaux, a mis en place, depuis 1993 diverses politiques publiques destinées à promouvoir les cultures indigènes et le rachat des terres revendiquées par les communautés. On a ainsi vu émerger divers régimes de territorialités dans le sud du Chili variant entre différents discours, représentations et pratiques hégémoniques qui pour la plupart ne sont pas nouveaux : le territoire que l’on appelle encore à pacifier et à intégrer au reste du pays et où l’on applique des lois spéciales ; celui regorgeant de ressources naturelles exploitées principalement par les entreprises forestières, hydroélectriques et touristiques ; celui où vivent les communautés les plus marginales et les plus pauvres du pays qu’il faut « développer avec identité »…
Afin de se libérer de ces représentations hégémoniques, organisations et communautés arborent aujourd’hui leurs « propres » catégories territoriales qui tendent à déconstruire les frontières régionales et nationales et surtout à instaurer un nouveau rapport au territoire et à l’histoire. C’est à ce « processus de reconstruction de la territorialité mapuche de 1884 à nos jours » que je me suis intéressé dans mon travail de thèse. J’essaierai de montrer en quoi une perspective à partir d’une ethnographie multi-située et d’une micro-histoire contribue à renouveler la littérature déjà conséquente traitant de la territorialité mapuche. Plus encore, la réflexivité qu’impliquent ces deux approches invite à revisiter certaines théories sur le sujet. Face à des catégories territoriales souvent revendiquées par les Mapuche sous la forme d’entités anhistoriques et essentialistes, l’ethnographie et la micro-histoire offrent la possibilité de les aborder dans leurs contextes d’élaboration, d’énonciation et d’émergences, et ainsi d’en faire une généalogie. Alors que certaines approches ont tendance à reléguer ces phénomènes à des identités stratégiques ou des inventions contemporaines, et s’intéressent plus à leur forme qu’à leurs contextes et aux différents acteurs pris dans ces situations, le recours à l’ethnographie et à la micro-histoire permet de les appréhender comme des processus complexes de « coproduction » de la territorialité auxquels participent autant les agents de l’Etat, d’ONG que les Mapuche. Ces perspectives offrent surtout la possibilité de collecter et de s’intéresser à d’autres sources d’informations, notamment celles produites lors d’ « événements », de débats, de conflits, de « conversions » et de querelles, me faisant prendre conscience qu’il était souvent plus riche d’étudier les variabilités, l’instabilité, les tensions et controverses plutôt que les discours préétablis et entendus.
Para leer el texto en version integral:
Etnografiar El Territorio_f Le_bonniec
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